Dans les années 1950, Otto Herbert Schmitt, biophysicien, invente le terme biomimetic, traduisant l'idée d'un transfert de la biologie vers la technologie. Ce terme sera repris en 1974 dans le Webster's Dictionary.
Le concept a ensuite été théorisé et vulgarisé sous le terme biomimicry par Janine Benyus dans son ouvrage de référence paru en 1997, où l'auteure insiste sur la dimension fondamentale de durabilité.
En France, le terme biomimétisme est cité dès 2007, dans un rapport de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST).
Biomimétisme, biomorphisme, bionique, bio-inspiration, biomimétique, bio-assistance, éco-mimétisme... autant d'approches et de dénominations qui ont conduit à la définition d'une norme en 2015 (norme ISO 18458).
Le Ceebios, dans sa dernière étude publiée en juillet 2018, Biomimétisme en France : un état des lieux, reprend trois principales définitions issues de cette norme :
Pour plus de détail, signalons l'article Biomimétisme : outils pour une démarche écoinnovante en ingénierie, publié dans la revue Vertigo, détaillant dans un tableau les principales approches relevant du biomimétisme, leur mode de mise en œuvre, définition ISO et champs d'application.
Sources :
Le biomimétisme : s'inspirer de la nature pour innover durablement, Patricia Ricard, Conseil économique social et environnemental, septembre 2015
Biomimétisme en France : un état des lieux, Ceebios, juillet 2018
Biomimétisme : outils pour une démarche écoinnovante en ingénierie, Philippe Terrier, Mathias Glaus, Emmanuel Raufflet, Vertigo, 2017