12 accélérateurs

Les connaissances du vivant sont en plein essor, les moyens technologiques offrent de nouvelles perspectives, les réseaux internationaux s'étoffent... Parallèlement les mentalité évoluent, le vivant n'est plus perçu comme une contrainte, mais comme une solution.

Dans son analyse conjoncturelle et structurelle du biomimétisme, NewCorp Conseil identifie 12 accélérateurs qui expliquent l'essor du biomimétisme aujourd'hui.

 

Premier accélérateur identifié, "l'impulsion américaine". Avec son ouvrage Biomimicry puis la création du Biomimicry Institute et la constitution du premier réseau dédié au biomimétisme, Janine Benyus fait figure de "déclencheur".

 

La médiatisation

En France, les grands médias généralistes s'intéressent de plus en plus au sujet : Les Echos, Le Monde, RFI, France 24... De même, colloques et conférences se multiplient, comme à l'Académie des Sciences en janvier 2018, à la Cité des Sciences en février 2018. Unisciel, l'Université Numérique Thématique dans le domaine des Sciences Fondamentales, a proposé entre 2016 et 2017, un cycle de conférences sur le biomimétisme. Au niveau régional, à Lyon, Les Mardis des ingénieurs et scientifiques proposaient en juin 2018 une conférence sur le biomimétisme.

 

En matière d'innovation, le biomimétisme "aide à trouver d'autres idées". Dès lors, "l’innovation peut venir de partout et de nulle part". D'avantage horizontale que verticale, elle mise sur l'interdisciplinarité, la transversalité, la confrontation des points de vue.

 

La réconciliation

La biomimétisme est également l'occasion de "cesser d'opposer économie et écologie" et laisse entrevoir la possibilité d'une "réconciliation [...] entre développement économique et respect de l'environnement"

 

Pour aller plus loin :

Consulter l'ensemble des 12 accélérateurs

 

Les accélérateurs conjoncturels du biomimétisme

 

Au nombre de quatre, les accélérateurs conjoncturels du biomimétisme créent une convergence porteuse de sens et d'avenir.

En effet, le biomimétisme se retrouve à la conjonction entre :

• une accélération de nos connaissances en biologie,
• d'importants progrès technologiques, permettant à la fois d'explorer le vivant à très petite et à très grande échelle, et nous rendant pour la première fois capables d'envisager de reproduire le vivant,
• une quête d'innovation due à la raréfaction des ressources et au potentiel multi sectoriel,
• les enjeux sociétaux et environnementaux alimentant une quête de sens et un besoin de reconnexion avec le vivant, ainsi qu'une réflexion législative et normative.

Source :

Le biomimétisme ? Tendances et perspectives, Alain Renaudin, 15 novembre 2016 [diapositive n°26]